A l’occasion des 30 ans de la Chute du Mur de Berlin, de nombreux évènements ont été réalisés partout en Europe tout le long du mois de novembre. En cette fin de mois, le LFHED revient également en images et en mots sur l’exposition « 30 Jahre Mauerfall » prêtée par le Goethe Institut d’Athènes que les élèves ont pu découvrir au CDI au long des mois de septembre et d’octobre.
Mme Sophie Boulanger, professeur d’allemand du LFHED, a proposé à ses élèves germanistes de déchiffrer cette exposition composée de 20 photographies de la ville de Berlin 30 ans après la Chute du Mur dont voici une description :
Dans la nuit du 9 au 10 novembre 1989, le Mur de Berlin s’est ouvert, puis il est tombé. Que reste-t-il de ses 155 km ? Ces photos donnaient des éléments de réponse dans le paysage de la ville avec les vestiges les plus connus - la plus grande galerie à ciel ouvert au monde « l’East Side Gallery » ou la Bernauer Straße - mais nous confrontaient aussi aux histoires personnelles des habitants de la ville. Des couples alors séparés par le Mur : lui travaillait à l’Ouest, avait le droit d’aller à Berlin-Est où il fit sa connaissance ; elle obtint le droit de passer à l’Ouest pour l’épouser, mais ne put jamais retourner à l’Est où vivait le reste de sa famille. Des citoyens qui, du jour où la RDA (République Démocratique Allemande) n’existe plus, se retrouvent avec un passeport invalide, presque des apatrides. Des médailles, des distinctions, des billets, une monnaie sans plus de valeur.
photos se sont particulièrement détachées dans les choix des élèves - tous niveaux confondus – celle du soldat Conrad Schumann qui, seulement quelques jours après le début de la construction du Mur – la frontière n’était alors faite que de barbelés – se sauve à l’Ouest, « le saut vers la liberté » et celle de la Porte de Brandebourg qui est devenue le symbole de Berlin réunifié.